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Post by alwena on Jun 27, 2019 16:17:36 GMT 1
coucou Elly
Je n'est pas les compétences de Mohini mais je voudrais te dire quand même que bien qu’extrêmement important le THS est en second plan dans le sens ou ont ne le fait parce qu'il faut le faire car le primordial est de savoir pourquoi on le fait : et là c'est assez simple principalement faire chuter le taux de PSA et bloquer l’activité de la prostate et face à çà comme en tout nous ne sommes pas égales dans la réaction donc les doses et la durée
alors dans le choix médicamenteux c'est assez compliqué d'avoir une réponse tranchée et définitive car par exemple il peut être possible d'arriver à l'objectif chute de PSA avec un traitement "léger" ou autre qu'androcur
comme il est possible d’être ennuyée par la testo comme moi y compris en post-op
donc bien avoir son objectif en tète et s'auto questionner sur soi, sur le ressenti, l'évolution
bises
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Post by Mohini on Jul 1, 2019 16:01:57 GMT 1
Bonjour à toutes, EmmaOui l'ACP sous sa forme pure (Androcur) est en train de devenir une vraie source de problèmes eu égard aux restrictions de prescription... Pour répondre à tes questions : 1/ un traitement par ACP à raison de 100 mg est trop important pour un THS MtF : en effet, la dose de 50 mg est utilisée pour les cas d'hyperandrogénie féminine (notre cas s'en rapproche). Mais les doses au-delà sont utilisées pour le cancer de la prostate... et surtout exposent à des complications plus importantes dites dose-dépendantes (soucis hépatiques notamment) du fait du métabolisme hépatique de l'ACP 2/ il y a plusieurs aspects dans la cyclisation : - il faut être très rigoureuse car la dose varie par pallier de 1 à 3 voire 5 jours par rapport à la dose basale - la dose d'ACP est fixe : 2 mg par jour - il faut pouvoir supporter le THS oral car l'estradiol passe par voie orale - l'adaptation posologique est possible : il y a des moments clés du cycle où il faut effectuer le dosage juste avant la prise suivante d'estradiol pour obtenir la valeur de "la vallée" de l'estradiol ("vallée" = niveau le plus bas d'estradiol avant la prochaine prise)... En fonction de ces résultats biologiques et de tes symptômes, il faut adapter le rythme de charge de la phase folliculaire (augmentation progressive de la dose quotidienne en estradiol), le pic pseudo-ovulatoire (suivi de la vallée en estradiol : point le plus bas du cycle) et aussi contrôler le niveau en estradiol au bout des 28 jours de THS, donc à J29 voire J30 (selon la durée du cycle lunaire...) MAIS et il y a un très gros MAIS : aucun endo en France ne connaît la cyclisation et encore moins son adaptation posologique... Moi je me le permets car j'ai les connaissances pour cela (et surtout disons un héritage familial au niveau médical) mais ce n'est pas à la portée du monde médical "classique"... A titre personnel, je dirai que la suppression de la progestérone dans mon THS cyclisé m'a fait un bien fou (absence de somnolence) car il ne contient plus que la dose basale d'ACP de 2 mg par jour (= 2 comprimés roses par jour) et le reste complété par l'estradiol (comprimés blancs du Climène à raison de 2 mg / comprimés crème du Progynova à raison de 1 mg / comprimé, ce qui permet une adaptation plus fine de la posologie) Bisous Mohini
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fluorine
Senpai
[Genre] F très atypique
[THS] 2017 aout - semi sauvage ( suivi par medecin )
[CRS] En attente
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Post by fluorine on Jul 5, 2019 10:09:57 GMT 1
Hello,
Un document détaillé :
Enquête concernant les méningiomes et l’acétate de cyprotérone
Je note en particulier :
Page 7
"Les premiers résultats ont montré que l’utilisation de l’acétate de cyprotérone chez des femmes ayant au moins trois boîtes prescrites (soit 3000 mg) au cours des 6 premiers mois exposait à un risque de survenue de méningiome opéré multiplié par 7 comparé à des femmes moins exposées"
Page 12
"L’utilisation d’analogues de la GnRH comme l’acétate de leuproréline serait un facteur favorisant la prolifération de méningiomes"
Pour info, nos traitements nous rapprochent du niveau de risque femme.
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Nous atteignons très vite les 3000 mg de CPA, une boite, c'est 1g = 1000 mg !
Des restrictions drastiques concernant le CPA, plus sévères qu'actuellement, sont à craindre. La prudence s'impose...
Le niveau de risque de base sans CPA reste flou.
Les passage aux agonistes GnRH n'est probablement pas une panacée, plus les effets indésirables fréquents ( bien que non persistants à la cessation de l'agoniste ).
Il reste la spironolactone et des produits tels que le bicalutamide.
Le Finasteride et le Dutasteride ne sont que des anti DHT, pas véritablement des anti androgènes. Ils n'abaissent pas le taux de testosterone ( qui peut même augmenter ). Leur efficacité est médiocre dans nos cas.
Bises,
Fluorine
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fluorine
Senpai
[Genre] F très atypique
[THS] 2017 aout - semi sauvage ( suivi par medecin )
[CRS] En attente
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Post by fluorine on Jul 10, 2019 12:03:51 GMT 1
Hello,
Un nouveau rapport ansm au 9 juillet 2019:
Le pdf:
Bises,
Fluorine
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Post by alwena on Jul 11, 2019 6:50:55 GMT 1
coucou
merci fluorine pour tes liens j'ai lu en diagonale le rapport et j'en ai ressorties 2 ou 3 choses nous concernant ne serai-ce que nous avons été identifiées bien que hors étude
page 22 : Les personnes assignées administrativement homme et effectuant une transformation transgenre « male to female » n’étaient pas incluses dans l’étude.
page 53 : Les premiers cas de méningiomes sous acétate de cyprotérone rapportés dans la littérature ont concerné le plus souvent des personnes transgenres (male to female) « en voie de féminisation » avec des doses élevées (en général 100 mg/jour) [8,11,12,17,43–45]. Une étude menée en 2016 a révélé trois cas sur 2 810 personnes transgenres traitées à la clinique du genre d'Amsterdam (Pays- Bas), et tous ces méningiomes étaient survenus en utilisant de l’acétate de cyprotérone [46]. Ces auteurs ont estimé que la prévalence des méningiomes était de 126 sur 100 000 chez les personnes transgenres prenant un traitement de transformation sexuelle (M to F) et n’ayant pas eu de chirurgie de réassignation (orchidectomie).
La plupart des cas cliniques décrits dans la littérature scientifique mondiale se sont concentrés dans 4 pays : France, Espagne, Italie et Belgique témoignant d’indications et d’usages très différents avec celui des mondes anglo-saxon et asiatique, qui n’ont pas autorisé ou utilisé l’acétate de cyprotérone à forte dose dans des indications dermatologiques ou gynécologiques comme la contraception. Il faut noter qu’aux Etats-Unis l’acétate de cyprotérone à forte dose n’est actuellement pas commercialisé, preuve qu'il existe des alternatives thérapeutiques.
page 61: Tout d’abord, les indications thérapeutiques de l’acétate de cyprotérone sont mal cernées. Mais cela n’influe pas sur le niveau de risque car il n’existe pas d’association retrouvée dans notre étude entre le contexte de prescription et le risque de méningiome. Mais cette limite est importante pour discuter du rapport bénéfice-risque du médicament, nécessaire en raison du très large usage hors AMM de l’acétate de cyprotérone en France.
c'est peu mais c'est mieux que la complète méconnaissances de nos cas comme j'ai un esprit optimiste je veux croire que cela permettra que le couperet ne tombera sur nos têtes ne serai-ce qu'au travers de la dernière affirmation : Mais cette limite est importante pour discuter du rapport bénéfice-risque du médicament, nécessaire en raison du très large usage hors AMM de l’acétate de cyprotérone en France.
je me dis à suivre ... car nous n'étions pas citées dans les 1ères versions et maintenant ils ont vu que femme n'est pas que femme cis mais c'est aussi MtF ce qui fait que nous avons des bases communes ainsi que des spécifiques
bises
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