Hello,
Quelques nouvelles.
Selon les instructions de l'endocrino 'officiel'.
J'ai arrêté l'estradiol en cpmé 4 mg/j, ciblant 200 pg/ml sous l'argument d'un trop grand risque de thrombose.
Je partage son argument, mais j'en suis à un point où je prendrais n'importe quel risque et je l'acceptais.
La mort ne me fait pas peur, plus ennuyeux si je me retrouve "diminuée".
Je passe donc selon ses prescriptions à 3 mg/j estradiol en gel ( Estreva ), ciblant 100 pg/ml.
Avec 100 pg/ml, dose classique de ménopause, je pensais que cela passerait sans trop de soucis.
Cela est pénible ( sueurs nocturnes, bouffées de chaleur, instabilité psy, fatigue... ). Cela ne semble pas s'atténuer en 3 semaines.
Je ne comprends pas pourquoi la ménopause se manifeste à ce niveau 'confortable' en estradiol.
Les effets psy se répercutent sur la tension. Pas sympa du tout...
Je me suis faite traitée d'hystérique, un peu mérité j'avoue...
La prolactine est passée de 1860 à1530 MUI/L.
L'estradiol est présumé environ 100 pg/ml.
Je ne donne pas le taux d'estradiol de l'analyse, très élevé, qui est manifestement faux.
Je normalise estradiol 8h, 20 h, puis prise de sang le lendemain vers 8h avant de reprendre l'estradiol.
Une probable contamination en dormant avec l'abdomen ( servant à étaler l'estradiol ) en contact avec le bras, là où a eu lieu la prise de sang. J'avais pourtant fait très attention ! Un classique...
On applique des mg d'estradiol et on mesure des pg. 1 mg = 1 000 000 000 pg. La moindre contamination suffit, c'est infernal.
J'envisage de mettre une compresse avec ruban adhésif les jours précédents l'analyse à l'emplacement présumé de la piqure.
Pas de nouvelles de l'endocrino. Je continue à mon initiative ( pas le choix ).
Je comptais sur l'endocrino, spécialiste de nos cas, pour une prise en main pro de mon traitement. Grosse déception.
Je garde tout de même un peu d'espoir vu que mes bons résultats ( anti-migraine et féminisation ), surprenants à ses yeux, ont pu l'obliger à des recherches. Je suis convaincue que j'ai une particularité ( métabolique ? ) non identifiée.
La baisse de l'estradiol ( et de l'estrone* ) n'a apporté qu'une faible diminution de la prolactine.
J'envisage d'autant plus de recourir à un endocrino ou gynéco local. Traitement avec la cabergoline ou similaire ?
Note :
Mon labo peut depuis quelques mois procéder à des analyse rapides d'estradiol - 'femme' ( basse sensibilité ) sans soucis ( ni facture ).
Vu mon cas, ils ont modifié leurs procédures informatiques, d'autres 'patientes' en bénéficient également. Il semble que je suis la première à avoir soulevé le problème de l'inutilité de recourir à la procédure haute sensibilité dans nos cas.
Bises,
Fluorine
* Dans le cas des cpmés / voie orale, l'estradiol E2 est largement métabolisé en estrone E1.
L'analyse mesure le total estradiol + estrone. On estime grossièrement le taux réel d'estradiol à 50 % de la valeur de l'analyse.