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Post by alwena on Apr 6, 2019 10:34:43 GMT 1
coucou
j'aurai pu poster dans : De la notion des sexes de Mohini mais son article est très médical alors que le mien bien que traitant du même sujet est beaucoup plus subjectif
à maintenant presque 2 ans de post op j'ai évoluée dans le sens : mon sexe physique c'est stabilisé, et mon sexe psychique vit en symbiose avec
vous aller me dire : bon c'est bien tout est merveilleux presque normal eh bien pas complétement car je sent que mon 'petit moteur' du désir sexuel est différent de celui des cis cette différence de mouvement ne pourrais être que le 'déclencheur' mais à la réflexion je sent que c'est plus profond que çà
nous avons tendance à idolâtrer notre sexe alors qu'en y regardant de près les cis on de l'indifférence voire du mépris envers le leur nous avons tendance à chercher le 'coup gagnant' ( euh...oui avec jeu de mots) alors qu'elles recherchent d'abord un mâle
tout se fait instinctivement pour çà elle déploient de la gentillesse , de la beauté , de la douceur car instinctivement aussi c'est ce que recherchent les mâles les fleurs on besoin des abeilles et les femmes offrent le pollen de la féminité pour attirer je ne sais pas trop ce qu'il en est pour les trans hétéro car je suis homo mais en me regardant désirer je vois que je ne suis pas en position 'offerte' comme le sont les cis elles vivent et en marge d'elles mêmes vivent leur sexe dans le but premier de la reproduction
bien que n'étant plus dans le rôle d'un gros bourdon cherchant à se caser mais plutôt une abeille complice je ne me trouve pas ce 'petit moteur'
bises
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Post by jeanne on May 13, 2019 19:35:35 GMT 1
coucou, je ne sais pas si cela va correspondre à ce que tu ressens et décris, mais pour ma part, étant comme toi, homo, voir indifférente au genre, je me retrouve amoureuse depuis quelques semaines d'une jeune femme et avec une sensation assez nouvelle de celles que j'avais pu ressentir par le passé. je crois. l'amour que je ressens n'est pas accompagné d'un désir sexuel particulier, il y en a surement un peu mais ce n'est pas ce qui est déterminant et il me semble que ce que je désire avec elle est simplement de vivre à ses cotés et d'être heureuse avec elle, de la rendre, qu'elle soit heureuse que nous le soyons toutes deux, mais surtout vivre à ses cotés je crois...par contre tout de même quand je sais que je vais la voir, ce qui est hélas rare, j'essaye de faire un effort de "présentation" :-) dans la limite de mes moyens limités.
bises Jeanne
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fluorine
Senpai
[Genre] F très atypique
[THS] 2017 aout - semi sauvage ( suivi par medecin )
[CRS] En attente
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Post by fluorine on May 15, 2019 10:38:20 GMT 1
Coucou les filles,
Cela me laisse perplexe. Je pense que notre cas est notablement différent des cis et surtout bien plus complexe. Nous avons une grande richesse de sensations que peu de cis doivent connaitre.
En tant que fille, je suis lesbienne. N'ayant jamais été véritablement homme mentalement, je ne saurais comment me qualifier dans le passé. "Homme lesbien" peut être ?
Oui, j'ai un caractère "récepteur" et doux, très féminins. Je suis très sentimentale, l'aspect mental compte énormément pour moi.
->Alwena J'aime beaucoup ta jolie manière imagée d'illustrer tes idées.
Bises
Fluorine
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Post by Mohini on May 15, 2019 14:29:25 GMT 1
Bonjour les filles,
De ce que j'ai pu observer et analyser pour avoir discuté ou lu les discussions de femmes trans sur AYS et sur un autre forum, je me suis aperçue avec une relative constance la description d'un rejet de sa propre anatomie masculine poussant à aller jusqu'à l'opération de CRS.
Ce rejet aboutit ainsi a minima à la CRS (relation avec soi) ... et à l'extrême, au rejet de toute masculinité dans les relations avec autrui... Cette forme extrême se manifeste curieusement de 2 façons diamétralement opposées (du moins en apparence) :
- relations de type lesbien en partant du principe que les hommes nous considèrent plus comme de la viande qu'autre chose (chose juste mais à ne pas généraliser...), ce qui aboutit à une idéalisation d'une relation au féminin... avec à la clé un risque de rejet potentiel le jour où l'on dit que l'on est une femme trans op
- relations de type hétérosexuel pour tester ce nouveau sexe féminin en utilisant un mode inversé (être pénétrée et non pénétrer) comme une espèce de deuil inconscient de la disparition de notre ancienne masculinité... le tout sous couvert de vouloir être à tout prix comme une femme cis...
Ces 2 schémas s'opposent-ils? En apparence seulement car dans les 2 cas, le substrat de départ reste une forme de rejet de ce que l'on a été (masculinité) et acceptation de la nouvelle personnalité (féminité).
Au fond l'amère vérité est d'admettre que l'être humain est un animal social (je n'ai pas dit sociable) ce qui implique qu'il a ce besoin récurrent d'être entouré et surtout d'avoir une épaule compatissante... Cette vérité est amère car elle explique que beaucoup préfèrent être mal accompagnés que seuls et acceptent de souffrir de peur de se retrouver seuls.
A titre personnel, suis-je hétérosexuelle ou lesbienne?... La question est complexe : en effet, je suis hétérosexuelle par définition étant en couple avec mon conjoint. Mais je le suis par défaut et non par volonté propre. En effet, dans mon enfance, j'étais capable d'aimer mon conjoint et Irina et j'ai d'ailleurs été aimée par les 2. Donc en pratique j'ai les 2 potentialités MAIS certains de mes choix personnels ont fait que mon Irina n'est plus... et avec sa disparition, mon deuxième coeur ne bat plus que pour ma fille (enfin celle de mon conjoint) tandis que le premier continue de battre pour mon conjoint et mon fils... Et pour être franche, si Irina avait été encore là, j'aurais été capable de mener mes différentes existences en parallèle aussi bien avec Irina qu'avec Philippe (les 2 auraient été bien entendu au courant des 2 versants de ma personnalité).
Mais comme dans beaucoup de choses me concernant, je suis atypique et donc ne peux en aucun cas servir de base de réflexion...
Bisous
Mohini
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