Post by fluorine on Jul 29, 2018 11:09:04 GMT 1
Hello les gazelles,
C'est dans l'idée soulevée par Alwena:
Vu les difficultés d'obtenir un traitement approprié en doses et en suivi, le recours au généraliste est une voie à envisager.
Ce sont des médecins qui sont souvent confrontés à la "bobologie", les petites blessures, les détresses morales. Leurs capacité sont sous utilisées, alors qu'ils ont fait des longues études de médecine.
Je déteste l'expression "ce n'est qu'un généraliste", c'est UN médecin avant tout, avec souvent beaucoup d'humanité. Je considère qu'ils méritent autant qu'un spécialiste et qu'en fait ce sont des spécialistes de la généralité avec ses nombreuses variantes de pathologies.
J'ai l'exemple récent d'un médecin qui est venu à 3 h du matin dans le cadre des consultations à domicile. Il me connait et il sait que si je l'ai appelé, c'était sérieux. Un chouette médecin et, pour ce que j'ai pu voir, très compétent. Si je déménage dans son secteur, je le choisis très volontiers sans hésiter.
Ma généraliste qui applique la méthode d'hyperventilation à ses patientes migraineuses vu mes résultats :
Un autre exemple avec un dermatologue d’hôpital. J'ai soupçonné l'acide usnic d'être la cause d'une allergie sévère ( sur une autre personne ). Doutes du dermato, mais les tests ont confirmé mes soupçons ( après avoir obtenu le produit ). Malgré une seule exposition, la dermatite est devenue chronique, nécessitant un traitement de longue durée à la betamethasone. Le dermato se rappelle de moi à chacune des visites, un super contact.
L'acide usnic est un produit très fortement allergisant tiré des lichens et servant d'anti bactérien ( ici, dans un dentifrice bio ) ! Une aberration. Le dermato a rencontré par la suite d'autres cas, une alerte a été lancée.
Ces quelques exemples pour montrer qu'une coopération - concertation fructueuse est possible.
Cependant il n'est pas évident d'établir un tel lien.
Il faut que le médecin puisse évaluer notre degré de compétence ( et ce n'est pas en se référent à la presse people que notre image sera valorisée ).
La confiance se mérite, elle ne s'établit pas d'office. Si l'on vous dit "faites moi confiance" c'est en général pour vous mentir ( c'est freudien ! ) !
Une fois cette relation de confiance établie un premier pas est franchi.
Cette confiance doit évidemment être réciproque et dans le respect mutuel.
Dans notre cas MtF, il nous faut avoir un minimum de compétences solides.
C'est un domaine où le médecin peut se sentir peu à l'aise ( normal vu les sornettes habituelles ). Il y a des risques que le généraliste veuille envoyer le cas à un spécialiste, qui hélas ne fera peut être pas mieux et sera beaucoup moins disponible et moins enclin à la concertation.
Pour éviter cela, il faut rassurer le médecin, ne pas foncer bille en tête en disant je veux tel et tels produits.
Plutôt lui demander ce qu'il pense des produits envisagés.
Parler des précautions, analyses de surveillance fait sérieux.
Si l'on se réfère à Internet, bien montrer que ce n'est pas du people, mais depuis des sources pro.
Untel m'a dit que... Aïe, aïe aïe, et pourquoi pas la concierge ?
Savoir dire "je ne sais pas" peut être bien plus efficace qu'un argument.
Et surtout, bien connaitre le sujet en évitant les parti pris et l'enthousiasme trop fougueux ( c'est mon défaut... ).
Voilà quelques premières idées.
Bises,
Fluorine
PS:
Mon côté terriblement manipulatrice ressort...
Mais je ne suis jamais méchante non plus.